Onder redactie van
H. van
Boxtel
Ed Schilders
Met bijdragen van
Ampère
Fredrik de
Grote
Tobias Smollett
Voltaire
Le Duc de Croy
Maximilien Robespierre
F.-M. Grimm
Xavier de Maistre
Wolff en Deken
Charles Malo
Napoleon
Poesjkin
Washington Irving
Giacomo Leopardi
Thomas Frognall Dibdin
Stéphanie Félicité comtesse de Genlis
Charlotte Robespierre
Pétrus Borel
Edgar Allan Poe
Thomas Gray
Father Prout
Henry Wadsworth Longfellow
E. Littell
Henry Murger
S. T. Coleridge
Christian Fürchtegott Gellert
Coleridge
La Harpe
Charles Monselet
Denis Diderot
J. van Vloten
Conrad Busken Huet
Alphonse Allais
Raoul de Najac
Alfred Jarry
John H. Ingram
Henry Monnier
Thomas de Quincey
Jan ten Brink
Fernando Pessoa
David Hume
Vladimir Nabokov
Champfleury
|
1735
Frederik de Grote
Uit zijn
correspondentie |
1735
'[...] un poëme satirique plein de traits d'esprit, sous le titre d'Histoire
de Vert-vert, contre l'état ecclésiastique, quoique je doute que
quiconque n'est pas au fait de ce qui se pratique dans la plupart
des couvents puisse y trouver beaucoup de goût.'
(Graaf Manteuffel aan Frederik de Grote, 28-11-1735; hij stuurt
Ver-Vert mee.)
1736
'Un certain poëte dont vous aurez entendu parler, ou lu quelques
ouvrages, Gresset, vient chez moi [...]' (waarbij de bezorger
aantekent dat dit uiteindelijk niet is gebeurd; zie 1747).
(Frederik de Grote aan Suhm, 15-8-1736.)
1737
'Si Gresset pèche quelquefois contre l'exactitude, il est excusable
par le feu qui l'emporte; plein de ses pensées, il néglige les
mots.'
(Frederik de Grote aan Voltaire, 6-7-1737.)
1738
'Gresset [...] écrit purement; il a des vers heureux et faciles. Il
ne lui manque que de la force, un peu de variété, et surtout un
style plus concis; car il dit d'ordinaire en dix vers ce qu'il ne
faudrait dire qu'en deux. Mais votre esprit supérieur sent tout cela
mieux que moi.'
(Slijmbal Voltaire aan Frederik de Grote, feb. 1738.)
1738
'[...] la muse de Gresset,a qui, à présent, est une des premières du
Parnasse français [...]'
(Frederik de Grote aan Voltaire, maart 1738.)
1740-1769
Gedurende deze periode heeft Frederik de Grote gecorrespondeerd met
Gresset.
1740
'Je suis toujours dans les sentiments où j'ai été autrefois sur
votre sujet; il dépendra de vous d'en réaliser les effets. Ne vous
imaginez point que vous serez gêné ici; nous avons des villes, nous
avons aussi des campagnes, et l'on connaît, malgré l'embarras des
affaires, tout le prix d'une vie tranquille et appliquée, peut-être
la seule heureuse en ce monde.'
(Frederik de Grote aan Gresset, 24-10-1740.)
1742
'C'est Gresset qui devait se rendre/ Dans le Parnasse de Berlin./
Mais, ou trop timide, ou trop tendre,/ Il n'osa faire ce chemin;/ Il
languit, dans sa Picardie,/ Entre les bras de sa catin,/ Et sur des
vers de tragédie.'
(Voltaire aan Frederik de Grote, 29-8-1742.)
1747
''Tout ce qui a, dans ce pays [nl. Frankrijk], un certain mérite est
presque impossible à déplacer. Gresset, par exemple, dont V. M. me
parle, a deux emplois qui lui rendent deux mille écus; il faut
ajouter à cela une des plus jolies femmes de Paris pour maîtresse;
un homme d'ailleurs prévenu en faveur de sa patrie ne la quitte
point lorsqu'il y est retenu par le cœur et par l'intérêt.
L'inclination que les Français gens de lettres ont pour Paris est si
grande, ils sont si contents des agréments qu'ils pensent y avoir,
qu'il est même difficile d'en faire sortir des gens médiocres.'
(Markies d'Argens aan Frederik de Grote, 5-9-1747.)
2012
Bron: Die Bücher des Königs FRIEDRICH
DER GROSSE Schriftsteller und Liebhaber
von Büchern und Bibliotheken - Eine Ausstellung mit der
Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz
Kurator Wolfgang J. Kaiser
EDITION KAISER
MMXII
13.6
Jean Baptiste Louis Gresset (1709 –1777)
Les OEuvres. Genève, Pellisari, 1746. 2 Bände.
Mit einem gestochenen Frontispiz. Marmorierte Kalblederbände der
Zeit mit goldgeprägtem
Wappensupralibros des Duke of Sutherland.
Gressets berühmtes Hauptwerk ist die komische, leicht satirische
Reimerzählung über den
Papagei »Ver-Vert«, der durch seine derben, von Schiffsleuten
aufgeschnappten Kraftausdrücke
ein ganzes Nonnenkloster auf den Kopf stellt.
Friedrich lud vergeblich den hochgeschätzten, geistreichen
Rokokodichter nach Rheinsberg
ein. Friedrichs Vorleser de Catt berichtet wie der König »La
Chartreuse« (Die Kartäuserin) auswendig
lernte und ihm fehlerfrei vortrug. Friedrich bemerkte dazu (de Catt,
a. a. O., S. 333):
»Sie sehen, daß ich meine Zeit nicht vergeudet habe. Diese
›Kartäuserin‹ hat mir Freude gemacht
durch den natürlichen philosophischen Ton, der darin herrscht.«
Friedrich hatte zehn Ausgaben von Gresset in seinen
Privatbibliotheken. |
Bron:
http://friedrich.uni-trier.de/de/oeuvres/toc/
Frederik de Grote
Met een bijdrage (2012) van Jos swiers |
1759
Tobias Smollett
Critical Review
Or Annals Of Literature, Volume 7 |
Sprot in rode wijn
The story of this
poem is trite tho’ laughable, but as it is here told, improbable;
yet, foolish (and nothing can be more so) as it is, it is so
prettily told in the original, that we may compare it to a sprat stewed in French claret. |
Smollett |
1760
Voltaire
Le Pauvre diable |
Satire op Gresset en zijn werk
Voltaire publiceerde Le Pauvre diable onder het
pseudoniem Vadé. Het is een satirisch gedicht over een jonge
schrijver die zich als criticus wil manifesteren. Een van de
schrijvers die hem van advies dienen is Gresset. Voltaire hekelt in
die passage de manier waarop Gresset afstand had genomen van zijn
'jeugdwerk' en een devoot leven was gaan leiden in Amiens.
« De vers, de prose, et de honte étouffé,
Je rencontrai Gresset dans un café;
Gresset doué du double privilège
D’être au collège un bel esprit mondain,
Et dans le monde un homme de collège;
Gresset dévot: longtemps petit badin,
Sanctifié par ses palinodies,
Il prétendait avec componction
Qu’il avait fait jadis des comédies,
Dont à la Vierge il demandait pardon.
-- Gresset se trompe, il n’est pas si
coupable:
Un vers heureux et d’un tour agréable
Ne suffit pas; il faut une action,
De l’intérêt, du comique, une fable,
Des moeurs du temps un portrait
véritable,
Pour consommer cette oeuvre du démon.
Mais que fit-il dans ton affliction?
-- Il me donna les conseils les plus
sages:
« Quittez, dit-il, les profanes ouvrages;
« Faites des vers moraux contre l’amour;
« Soyez dévot, montrez-vous à la cour. »
Voltaire heeft ook een epigram
geschreven tegen Gresset
Épigramme sur Gresset
Certain cafard, jadis jésuite,
Plat écrivain, depuis deux jours
Ose gloser sur ma conduite,
Sur mes vers, et sur mes amours :
En bon chrétien je lui fais grâce,
Chaque pédant peut critiquer mes vers ;
Mais sur l’amour jamais un fils d’Ignace
Ne glosera que de travers.
Voltaire (François Marie Arouet) |
De eerste uitgave van
Le Pauvre Diable is geantedateerd op 1758
Voltaire
Bron van het epigram is de online-versie
van:
Oeuvres complètes de Voltaire,
Volume VIII, Brussel, 1829. CCCXC, p. 195
KLIK HIER OM DE PDF TE DOWNLOADEN VAN EEN CAUSERIE OVER DE
CONTROVERSE VOLTAIRE-GRESSET
Zie voor de controverse Voltaire-Gresset hierboven
1825 -Mme de Genlis |
1775, 17 mei
Journal
inédit du Duc de Croÿ
|
Gresset draagt een
aanvulling op Ver-Vert voor
Le 17 mai, M. et Mme
d'Havré, avec M. de Priego et Mme de Tourzel, passèrent à Amiens.
Ils me dirent avoir été enchantés de tout ce qu'ils avaient vu à
l'Hermitage. Le fameux Gresset (1), que nous voyions souvent, leur
récita le meilleur de ses chants de Vert-Vert, qu'il n'a pas
voulu donner par scrupule : c'était celui de l’ouvroir des religieuses. Il y a encore plus de gaîté et de feu que dans les
autres. Ma famille en fut enchantée…
(1)
Le chant auquel M. de Croy fait allusion était, en réalité, un
petit poème faisant suite au Vert-Vert, et intitulé
l'Ouvroir des Nonnes, ou le laboratoire de nos sœurs. L'auteur
le brûla peu de temps avant sa mort. |
De Croy
Zie ook
1875
|
1785
Eloge de Gresset
- Maximilien Robespierre (1758-1794) - gepubliceerd in 1868
|
Oui, tant que la Langue Françoise
subsistera, le Ververt trouvera des admirateurs. Grâces au pouvoir du génie, les aventures d'un
Perroquet occuperont encore nos derniers neveux. Une foule de Héros est restée plongée dans
un éternel oubli, parce qu'elle n'a point trouvé une plume digne de célébrer ses exploits ;
mais toi, heureux Ververt, puisqu'il a plû à un grand Poëte de t'immortaliser, ta gloire
passera à la postérité la plus reculée. Dans plusieurs siècles, on
parlera encore avec intérêt de tes prospérités et de tes revers, de
tes charmes et de tes erreurs, des tendres soins que te prodiguèrent
les douces maîtresses dont tu fus l'idole, et des plaisirs que tu
leur procuras, et des larmes que tu leur fis répandre.
Aussi ne devons-nous pas nous étonner si
cet ouvrage fit une si prodigieuse sensation dès sa naissance. Les applaudissemens qu'il
excitoit redoubloient encore lorsqu'on apprenoit que ce chef-d'œuvre
étoit le coup d'essai d'un homme de vingt-six ans, renfermé dans
l'enceinte d'un collège, et destiné à la vie monastique.
Le grand Rousseau, frappé de l'éclat d'un tel début, annonçoit
dès-lors le jeune Auteur à son siècle comme un des plus beaux génies
qui dévoient l'illustrer. C'étoit sans doute un spectacle assez
intéressant de voir un des plus célèbres Poètes de nos jours
applaudir au triomphe d'une Muse naissante, faite pour partager avec
lui l'attention du Public, et confondre, par son exemple, les lâches
complots de l'envie, qui veille toujours pour arrêter le grand homme
à l'entrée de sa carrière.
Mais, tandis que Gresset jouit de la
gloire attachée à ses premiers succès, quel orage s'est tout- à-coup formé sur sa tête? On
conspire contre lui, on l'accuse d'attenter à l’honneur de l'Ordre de la Visitation, on crie au
scandale, à la calomnie... Aimable Poète, reprenez vos pinceaux; peignez-nous des évènemens
véritables, beaucoup plus plaisans que toutes les fictions du Ververt. Mais que dis-je ? Le
badinage n'est plus de saison, l'intrigue et le crédit ont secondé le courroux de ses ennemis ; les
Jésuites sont forcés de faire un sacrifice, et le jeune Poëte est
condamné à s'ennuyer à la Flèche, pour expier le plaisir que
procuroient au Public les ingénieuses saillies du Ververt.
|
Robespierre
Zie ook 1899: Jan ten Brink
Zie ook 1835:
Charlotte Robespierre
Voor de volledige Eloge KLIK HIER |
1790, oktober
Grimm, Friedrich Melchior
(1723-1807 ; baron de). Correspondance littéraire, philosophique
et critique de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu'en 1790.
1831. |
Bespreking van het
theaterstuk van Desfontaines en Dalayrac
Vert-Vert
divertissement nouveau en un acte,
en prose, mêlé d'ariettes, paroles de M. Desfontaines. musique de M.
Dalayrac, a été représenté sur le Théâtre Italien pour la première
et dernière fois le lundi 11.
Le fonds de ce charmant
poëme de Vert-Vert, traité par tout autre, a dit M.
d'Alembert, n'eût été qu'une plaisanterie insipide et monotone. Il
serait difficile de le prouver mieux que ne l'a fait M. Desfontaines,
en se bornant tout platement à mettre en dialogue et en ariettes une
grande partie des traits qu'on avait le plus applaudis dans le poëme,
parce qu'ils y sont placés avec goût, préparés avec adresse, et
surtout avec cette juste mesure de badinage si difficile à saisir
dans un sujet de ce genre.
L'action du drame
commence au moment ou les religieuses de Nevers attendent avec
inquiétude des nouvelles du retour de l'oiseau voyageur; on le voit
rapporter enfin dans une belle cage dorée. Son nouveau langage
scandalise, comme on sait, tout le couvent; les jeunes sœurs croient
qu'il parle grec; on le proscrit. Sa conversion suit de près son
exil, car avant la fin de l'acte on vient annoncer son repentir et
sa mort.
La musique offre
quelques morceaux agréables, et que le sieur Solier, qui joue un
rôle de jardinier, à fait valoir avec beaucoup d'intelligence. Le
compositeur s'est avisé de mêler dans son ouverture des phrases
entières d'un saint cantique, O Filii, ô Filiae, avec celles
d'un vaudeville très-profane. Quand je bois du vin clairet, etc.
; cette licence musicale eût passé autrefois pour une impiété
scandaleuse, mais aujourd'hui nous sommes plus indulgens, du moins
pour tout ce qui ne contrarie pas le sens de la révolution.
|
Grimm |
1797
Een brief in dichtvorm
van Ampère aan zijn geliefde Emilie |
Een liefdesbrief op rijm van Ampère
|
Vous voulez donc, belle Emilie,
que de Gresset ou d'hamilton
dérobant le leger crayon,
j 'aille chercher dans ma folie
sur l.kes rosiers de l 'Helicon,
s'il reste encor quelque bouton
de tant de fleurs...
Ampère |
184? (ca.)
Louis Etienne St.
Denis (known as Ali)
in: Napoleon from
the Tuileries to St. Helena : personal recollections of the
emperor's second mameluke and valet, Louis Etienne St. Denis
|
Napoleon als liefhebber van Ver-Vert
The drama had great charms for the
Emperor. Corneille, Racine, Voltaire, often had one or two acts of
their pieces read aloud. He preferred Corneille to the others, in
spite of his imperfections; he always chose what was as lofty as he
himself, Napoleon.
Sometimes he would ask for some comedy
which he had seen played, and from time to time a piece of poetry,
for instance, "Vert-Vert."
Keizerlijk wapen van Napoleon
|
Napoleon
Source:
Author: Saint Denis, Louis Eìtienne, 1788-1856; Potter, Frank
Hunter, 1851-1932
Subject: Napoleon I, Emperor of the
French, 1769-1821
Publisher: New York : Harper & Brothers
Language: English
Call number: DC209 .S3
Digitizing sponsor: MSN
Book contributor: Cornell University
Library
Contributor usage rights: See terms
Collection: cornell; americana
Full catalog record: MARCXML |
18??
Over Xavier de Maistre
Jean-Pierre Poussou in
L'influence francaise en Russie au XVIIIe siècle
|
De Maistre beïnvloed door
Ver-Vert?
Si Xavier de Maistre est loin d'incarner, en tant
que telle, la littérature libertine, il est pourtant adepte d'un
badinage qu'illustre si bien sa première œuvre, le Voyage
,
inspirée par le célèbre poème de Jean-Baptiste Gresset, Vert-vert
:
A Nevers donc chez les Visitandines.
Vivait nagueres un Perroquet fameux...
Vert-vert...
Le digne oiseau est enfermé pour son bien dans
une sainte cage. Il était l’âme de ce couvent, l'Amant chéri. Il est
envoyé à Nantes à la demande de la supérieure, qui voulait voir ce
prodige capable de réciter ses ave. Mais, sur le bateau, en
compagnie d'un moine paillard, il apprend un vocabulaire fleuri,
sinon vert ; à son arrivée, l'oiseau est puni, mis en geôle ;
repenti, il retrouve la liberté et, en guise de récompense, il est
tellement gavé de sucreries, qu'il s'empresse de mourir. Le poète
lui consacre cette épitaphe :
Ci-gît Vert-vert, ci-gisent tous les cœurs ...
Il est aisé de reconnaître dans l'oiseau libertin
une métaphore de l'amant emprisonné.
De kamer van Gresset
In La Chartreuse beschreef Gresset zijn
kamer als volgt in de beschrijving van F. Godefroy (1882):
|
De Maistre
Bedoeld wordt uiteraard De Maistres meesterwerk Voyage autour de
ma chambre. De twee door Poussou aangehaalde citaten uit
Ver-vert komen daarin niet voor. HPM vond echter een editie van
de Voyage waarin een zeer toepasselijk citaat uit Ver-Vert is
opgenomen op de titelpagina.
Xavier de
Maistre
Bron: |
1802
Elisabeth Bekker,
Weduwe Wolff en Agatha Deken: Geschrift eener bejaarde vrouw. |
Goede smaak
Het vernuft der
zogenaamde grappige schrijvers heeft niets van dat fijne en van die
kiesheid die verstandige lieden doen lachen, hen vervrolijken. Zij
wijken zo ver af van het decorum, dat zij geen aandacht
verdienen. Het zijn schrijvers die in geen fatsoenlijke
gezelschappen geduld worden. Hoe bekoord worden integendeel de goede
smaak, het waar vernuft en de mensenkennis, als wij The Rape of
the Lock, Vert Vert, de Lutrin
lezen.
|
Met dank aan Gert
Haverkate
Dossier: Gresset,
Le Lutrin Vivant - vertaling door Prudens van Duyse |
1812
Vaderlandsche
Letteroefeningen;
Boekbespreking van Le Parrain magnifique, Poëme en dix chants,
ouvrage posthume de Gresset. (Anoniem) |
Ook in
Amsterdam
Ieder ten minste, die Fransch leest, kent zijnen Ver-vert, in
Amsterdam even zoo wel als in Parijs, en weet dien op prijs te
stellen.
|
|
1814
Napoléoniana, ou recueil
d'anecdotes, saillies, bons mots, reparties, etc., etc., pour servir
à l'histoire de la vie de Buonaparte
Charles Malo |
Le Perroquet
Une des manies de Buonaparte
était de ne paraître étranger à aucune connaissance. Dans le voyage
qu'il fit, il y a quelques années, à Amiens -, il reçut des
députations de toutes les autorités constituées et des sociétés
savantes de la ville : La Société d'Emulation, précédait
L’Académie des Belles Lettres. Buonaparte témoigna son
étonnement de voir deux corps littéraires dans une ville qui
n'avait pu fournir de grands hommes à la littérature. « Sire,
lui fît observer un des membres, Amiens s’honore d’avoir donné
le jour à Ducange et à Gresset. » Une heure après que cette
députation fut sortie, l'Académie vint faire sa visite. « Je reçois
avec plaisir, dit Buonaparte, l'Académie d'Amiens - Amiens est une
ville chère aux amis des lettres ; elle a donné naissance à
Ducange et à Gresset. »
Tout le monde se récria, comme on
le pense, sur la vaste érudition du Corse.... excepté cependant
L’homme de lettres qui avait été des deux députations, et que
Buonaparte n'avait sans doute pas remarqué.
Deze anekdote wordt bevestigd in het
anonieme: Anecdotes inédites ou peu connues sur Napoléon
Bonaparte ; contenant beaucoup de faits qui ont échappé à ses
historiens et les traits les plus propres à caractériser ce
personnage singulier et extraordinaire, dont l'ambiti.... (1822)
|
Buonaparte
HPM vraagt zich af wie de 'homme de lettres' was die bij beide
ontvangsten aanwezig was.
|
De Napoleon-anekdote in
Nederland
1816
Anoniem |
Keizerlijke geleerdheid.
Bekend is het, dat BUONAPARTE het zwak had, in geen vak van
menschelijke kennis
voor vreemdeling te willen doorgaan. Op eene zijner reizen
verwaardigde hij zich,
te Amiens, al de Afgevaardigden der gezamenlijke Regeringscollegien,
alsmede
van de geleerde Genootschappen der stad, ten gehoor toe te laten.
Eerst verschenen
de sprekers des Gezelschaps Naijver, en vervolgens de Gedeputeerden
van de
Akademie der schoone Wetenschappen. BUONAPARTE betuigde aan de
eersten
zijne verwondering, twee letterkundige Gemeenschappen in eene stad
te vinden,
die toch, gelijk hij zich geliefde uit te drukken, nimmer eenig
wetenschappelijk Genie
in haren schoot had gekweekt. - ‘Sire!’ hernam een der medeleden
dezer Deputatie,
‘Amiens had de eer, de geboortestad te zijn van GRESSET en DUCANGE.’
- Na verloop
van een uur, werden de Afgevaardigden der Akademie voorgesteld, wier
aanspraak
de Keizer aldus beantwoordde: Het strekt mij tot genoegen, de
vertegenwoordigers
der Akademie van Amiens bij mij te zien. Amiens is eene, den
vrienden der
wetenschappen zeer schatbare, stad: zij is de geboorteplaats van
een' DUCANGE en
GRESSET. - Iedereen verwonderde zich over 's Keizers ongemeene
geleerdheid,
één uitgezonderd, die van beide de Deputatien was geweest. |
Bron: Vaderlandsche Letteroefeningen.
G.S. Leeneman van der Kroe en J.W. IJntema, Amsterdam 1816
|
1815
Commentaar van Vladimir Nabokov bij
zijn vierdelige uitgave van Poesjkins Eugene Onegin (1964). |
Aleksander Poesjkin leest Ver-Vert
J. B.
L. Gresset, Vert-vert (1734; a poem—greatly admired by
Pushkin—in four small cantos, about a renegade parrot which had been
the pet of a nunnery): "Au printemps de ses jours | L'essaim des
folatres amours . . ."
For
years, Pushkin, not to speak of the minor poets of his day, could
not get rid of these Wounds, Charms, and Ardors, of these clusters
of cupids coming from their porcelain beehives in the
eighteenth-century West. Gresset was a gifted poet, but his idiom
was the same as that of the whole essaim of the folâtres
poets of his time.
Yuriy
Tinyanov ("Pushkin i Kyuhelbeker," an essay that should be taken
with a lick of salt, in Lit. nasl., nos. 16-18 (1934), pp.
321-78
) suggests that Pushkin first read Gresset in 1815, when
Kuchelbecker's mother sent two volumes of that poet to her son,
Pushkin's Lyceum comrade. |
Poesjkin
Joeri Tynjanov voltooide zijn
doctoraalscriptie 'Poesjkin i Kjoechelbeker' ('Poesjkin en
Küchelbecker') in 1919, maar die ging verloren in de burgeroorlog,
waarna hij er in 1934 het gelijknamige artikel over schreef. (Jaap
Engelsman)
Nabokov bezat zelf ook een uitgave van
Ver-Vert: "Incidentally,
the variations in the spelling of the name of Gresset's parrot are
amusing. My copy has the following title: Les OEuvres de Gresset,
Enrichies de la Critique de Vairvert \ Comédie en I acte
(Amsterdam, 1748). In the table of contents the title is
Vert-Vert, In the half title (p. 9) and in the poem itself it is
"Ver-Vert," and in the critique in comedy form appended to the
volume, "Vairvert."
Zie 1954: Nabokov
Zie 1836: Poesjkin |
1824
Washington Irving
Uit: Pierre Munroe
Irving, The life and letters of Washington Irving, Volume 2 |
Ontbijt
Saturday, 17 th [january] —After breakfast read Gresset's Ver-vert,
or history of a Parrot—excellent—full of wit and waggery, and
delightfully versified.
|
Irving |
1824
Giacomo Leopardi
|
Ver-Vert als voorbeeld voor een
sprekende robot of automaat
Dit essay is een satire op de
prijsvragen die door wetenschappelijke academies werden
uitgeschreven. De vraag die Leopardi bespreekt aan de hand van zo'n
academische opdracht -- de 'Academie van de Sillografie' is fictief
-- is of de mens een robot kan bouwen die kan spreken. Het antwoord
luidt 'ja', en een van de argumenten is dat ook dieren, en met name
Ver-Vert menselijke spraak beheersen.
De desbetreffende passage luidt in
Engelse vertaling:
PRIZE COMPETITION ANNOUNCED BY THE
ACADEMY OF SILLOGRAPHS.
(...) Now in the opinion of many "
savants," human life is a game, and some assert it to be a thing
even more frivolous. They say that the game of chess is a more
rationally conceived thing, and its hazards are less uncertain than
those of life. Besides, Pindar has called life a thing of no more
substance than the dream of a shadow ; in which case it ought not to
be beyond the
capacity of a vigilant automaton. As to speech, there is no reason
why men should not be able to communicate this to machines of their
manufacture. For amongst examples of manufactures so endowed, we may
number the statue of Memnon, and the head formed by Albertus Magnus
; this latter was so loquacious that St. Thomas Aquinas, irritated
at its incessant tittle-tattle, broke it in pieces. And if the
parrot of Nevers (though certainly this was an animal, however small
a one) could converse, how much more credible that a machine,
conceived by the mind of man, and constructed by his hands, should
be able to acquire such attainments ? The machine ought not to be so
talkative as the parrot of Nevers, and other similar ones, which we
see and hear everywhere ; nor as the head made by Albertus Magnus ;
for it must not weary its friend, thereby inciting him to its
destruction. |
Samengesteld door Jos Swiers & HPM
Leopardi
Originele titel: Proposta di premi fatta
dall'Accademia dei Sillografi
Bron / citaat: Essays and Dialogues of Giacomo
Leopardi (1882), Londen, Trübner.
KLIK HIER voor afbeeldingen van een dergelijk mechanisme, zoals later in de 19de eeuw
uitgevonden. |
1825
Rev. T.F. Dibdin
The Library Companion |
Exclusieve
exemplaren
Of Gresset, I will
recommend only Renouard's edition, in 1811, 8vo. 3 vols.:
worth about 1l. 10s. On large paper, there were only
two copies printed. One is in the library of Earl Spencer, the other
in that of the publisher. The plates are very clever—from the pencil
of Moreau. |
Dibdin |
1825
Stéphanie Félicité
comtesse de Genlis
Memoirs of
the Countess de Genlis, Volume 1
&
Le dernier voyage
de Nelgis (1829) |
Geschenk
On New
Year's day M. de Mondorge made me a present of Gresset's Poems
and La Fontaine's Fables.
In Le Magasin Pittoresque
jaargang 1886 lezen we:
Genlis verdedigt Gresset tegen
Voltaire
|
Genlis
Zie voor de controverse Voltaire-Gresset hierboven
1760 |
1832
John Russell Russell
The Causes of
the French Revolution |
Gresset & Rousseau
On the 21st of May, three weeks after
leaving Wootton, he [Rousseau] arrived at Calais. On the 23d he set
out for Amiens, where he had a long and interesting conversation
with the poet Gresset, whom he charmed by his simple and natural
eloquence. On taking leave of Gresset, he said to him,—"I am
convinced that, before you saw me, you had a very different opinion
of me; but it is no wonder that you, who know so well how to make
parrots speak, should be able to make bears tame."
De Encyclopaedia Britannica (Vol.
18, 1823) geeft deze lezing: 'The Genevan philosopher [Rousseau],
however, certainly returned to France. In passing through Amiens, he
met with M. Gresset, who interrogated him about his misfortunes and
the controversies he had been engaged in. He only answered, "You
have got the art of making a parrot speak; but you are not yet
possessed of the secret of making a bear speak."'
De juiste toedracht was echter van
geheel andere aard volgens A.A. Renouard in zijn biografische
inleiding bij de editie van 1811:
On sait que J.-J.
Rousseau à son retour d'Angleterre passa par Amiens, et qu'il y
visita Gresset. […] Gresset et J.-J. Rousseau ne s'étoient jamais
vus, et se quittèrent fort contents l'un de l'autre.
«Je suis persuadé,
dit Rousseau en sortant, qu'avant de m'avoir vu vous aviez de moi
une opinion bien différente ; mais vous faites si bien parler les
perroquets qu'il n'est pas étonnant que vous sachiez apprivoiser les
ours ». Ce mot, aussi obligeant que spirituel, a été dans plusieurs
notices sur Gresset travesti en une maussade dureté que bien
gratuitement on prête à Jean-Jacques. On y prétend, que dans sa
visite à Gresset, celui-ci avoit en pure perte tâché d'être aimable,
que le Genevois n'avoit pas ouvert la bouche, et qu'en sortant il
dit à Gresset : « Vous avez fait parler un perroquet , mais vous
n'avez pu faire parler un ours ». Je serois porté à croire qu'il en
est de même de beaucoup de boutades désobligeantes que l'on prête à
J.-J. Rousseau, et dans lesquelles il faudroit croire à peu près
l'opposé de ce qu'on raconte. |
Rousseau
Nader onderzoek naar deze anekdotische situatie lijkt HPM gewenst. |
1835
Charlotte Robespierre
Memoires de
Charlotte Robespierre
|
Complimenten voor Robespierre
Maximilien concourut encore une fois ;
l'Académie d'Amiens avait mis au concours L’Éloge de Gresset; mon
frère envoya un discours qui n'obtint qu'une mention honorable, la
seule qui fut donnée, car le prix ne fut décerné à aucun des
concurrens. Lorsque son discours eut été livré à l'impression, il en
envoya un exemplaire à chacun de ses amis , qui le remercièrent en
prose et en vers.
Réponse de M. Fosseux à une lettre que lui écrivit Maximilien
Robespierre en lui envoyant un exemplaire de L’ Éloge de Gresset.
Du chantre de Vert-Vert je prisais les talens :
Mon oreille, attentive à ses tendres accens,
Ne pouvait se lasser d'écouter cette lyre
Que n'inspira jamais un coupable délire.
Mais combien il paraît plus sublime a mes yeux
Depuis que , possesseur d'un écrit précieux,
Je puis , guidé par toi, mieux régler mon suffrage.
Quoi! ce touchant éloge où tu lui rends hommage
Où lu peins son esprit , son style intéressant ,
A ses concitoyens parut insuffisant !
Qu'ils craignent que par eux , sa cendre révérée
N'obtienne pas la gloire à Gresset préparée.
Que fallait-il de plus pour l'honneur d'un mortel?
Pour l'honneur de Gresset fallait-il un autel !
Mais contre cet arrêt tandis que je réclame ,
Cet arrêt rigoureux n'irrite point ton âme.
(...) |
Charlotte Robespierre |
1836
Een notitie van
Alexander Poesjkin |
V.L.P.'s Journey
... All
those who love Catullus, Gresset and Voltaire, all those who love
poetry, not only in its lyrical flights or in the melancholy
inspiration of elegy, not only in the wide sweep of drama and epic,
but also in such products of simple humour as playful quips and
intellectual diversions, value poetic sincerity.
Dmitriev's humorous poem 'V.L.P.'s Journey' was published in Moscow
in 1808 in 50 copies. It dealt lightly with the journey Pushkin's
uncle, Vasily Pushkin, had undertaken to Paris and London in 1803-4.
(…) This note was written in 1836, probably intended for the
Sovremennik, but was not published till 1855. |
Poesjkin |
1839
Pétrus Borel |
Uit Madame Putiphar
— À
merveille, vous faites de sir Fitz-Harris un parfait perroquet, un fort aimable
vert-vert.
— Je vois avec satisfaction, que vous avez daigné me comprendre, madame, et j'ose
espérer que vous ne ferez pas Fitz-Harris victime, comme Vert-Vert, de la grossièreté des
bateliers.
|
Pétrus Borel
|
1839
Edgar Allan Poe
The Fall of the
House of Usher
|
Wat ze lazen
Our books --the books which, for years,
had formed no small portion of the mental existence of the invalid
--were, as might be supposed, in strict keeping with this character
of phantasm. We pored together over such works
as the Ververt et Chartreuse of Gresset;
the Belphegor of Machiavelli; the Heaven and Hell of Swedenborg; the
Subterranean Voyage of Nicholas Klimm by Holberg; the Chiromancy of
Robert Flud, of Jean D'Indagine, and of De la Chambre; the Journey
into the Blue Distance of Tieck; and the City of the Sun of
Campanella. One favourite volume was a small octavo edition of the
Directorium Inquisitorum, by the Dominican Eymeric de Gironne; and
there were passages in Pomponius Mela, about the old African Satyrs
and AEgipans, over which Usher would sit dreaming for hours. His
chief delight, however, was found in the perusal of an exceedingly
rare and curious book in quarto Gothic --the manual of a forgotten
church --the Vigilae Mortuorum secundum Chorum Ecclesiae Maguntinae. |
Edgar Allan Poe
Zie hieronder
1885 |
1843
Thomas Gray, John Mitford, Norton
Nicholls
The Works of
Thomas Gray: Mathias's letter on the death of N. Nicholls ... |
Uitzondering
He thought
that Milton had improved on Tasso's devil by giving him neither
horns nor a tail. He admired Racine, particularly the Britannicus.
He disliked French poetry in general; but was much pleased with
Gresset, and extremely with his poem of the Vert-vert.
|
Thomas Gray |
1845
Poets and Poetry of
Europe
Henry Wadsworth
Longfellow (ed.)
|
De bewerking van Father Prout
gebloemleesd door Henry Wadsworth Longfellow
JEAN-BAPTISTE-LOUIS GRESSET
This agreeable poet was born at Amiens, in 1709.
He studied with the Jesuits, and at the age of seventeen entered
that order ; after which he was sent to Paris, and completed his
education in the College Louis-le-Grand. In his twenty-fourth year,
he wrote the humorous poem, called " Ver-Vert." This was shortly
followed by " Le Carème Impromptu," " Le Lutrin Vivant," and other
poems, which rapidly gained him a great reputation. The free tone of
his writings gave offence in some powerful quarters, and brought him
under the censure of the Jesuits, who sent him to La Flêche,
by way of punishment. Here he continued his literary occupations. At
the age of twenty-six, he left the order, and returned to Paris,
where his various and agreeable talents, and the celebrity of his
works, made him the favorite of society. In 1748, he was chosen a
member of the Academy. Soon after this, he returned to Amiens,
married, and established himself on a beautiful estate near the
city. In 1774, he was appointed to congratulate Louis the Sixteenth,
in the name of the Academy, on his coronation, and was ennobled. He
died in his native city, June 16th, 1777.
Besides the poems mentioned above, Gresset wrote
several dramatic pieces, which had but little success. The
tragedies, " Edouard III." and "Sidney," were failures; but the
piece entitled " Le Méchant" has distinguished merit as a picture of
manners. His style is marked by humor, grace, and simplicity. The
best edition of his works is that by Renouard, in three volumes,
Paris, 1811. |
Longfellow
Voor de tekst van Father Prout
KLIK
HIER |
1848
E. Littell - in: Living Age
|
Een droevig voorbeeld
The parental note is the natural
note of the bird ; all power and nature of singing is thence derived.
Deprive a fledgling of all access lo the hearing of that note, and
he will adopt the first of which he is permitted to be conscious.
Thus, we have heard of a speaking thrush. Some birds have adopted,
as far as in them lay, the sounds of animals; and Gresset's "Ver-vert"
is a sad and lasting example of the facility with which certain
birds, as well as men, learn wickedness, and have their manners
corrupted by evil communications. |
|
1851
Henry Murger
Scènes de la Vie de Bohème XVII
Le toilet des grâces |
Een betere vloeker dan Ver-Vert
- 'En
outre, comme celle-ci était polyglotte dans ses sentiments et recevait des visites de
tous les coins du monde, le perroquet parlait toutes les langues et se livrait quelquefois
dans chaque idiome à des blasphèmes qui eussent fait rougir les mariniers à qui Vert-Vert
dut son éducation avancée.'
|
Henry Murger
|
1856
Samuel Taylor
Coleridge
Seven lectures on Shakespeare and Milton |
Uitzondering
"He [Coleridge] told us that he liked the Odyssey, as a mere story,
better than the Iliad: the Odyssey was the oldest, and the finest
romance that had ever been written. He could not tolerate the French
Telemachus, nor indeed anything that was French, excepting Gresset's
Vert-Vert, which he had not read for many years. |
Coleridge |
1863
Christian Fürchtegott
Hellert |
Horatius, Terentius en Gresset
|
Gellert
Bron: Le Magasin Pittoresque -
1863 |
1865
|
Editie met voorwoord
La Harpe
Vert-Vert
est plutôt un conte qu'un poëme. Mais, quoi qu'il
en soit du titre, il n'est pas possible de passer ici sous silence
ce qui n'est, si l’on veut, qu'un badinage, mais un badinage si
supérieur et si original qu'il n'a pas eu 'imitateurs, comme il
n'avait point de modèle.
Il produisit, à son apparition
dans le monde, l'effet d'un phénomène littéraire : ce sont les
expressions de Rousseau dans ses Lettres, et il n'y a pas
d'exagération.
Tout devait paraître ici
également extraordinaire: tant de perfection dans un auteur de
vingt-quatre ans : un modèle de délicatesse, de grâce, de finesse,
dans un ouvrage sorti d'un collège ; et ce ton de la meilleure
plaisanterie, ce sel et cette urbanité qu'on croyait n'appartenir
qu'à la connaissance du monde, et qui se trouvaient dans un jeune
religieux; enfin la broderie la plus riche et la plus brillante sur
le plus chétif canevas : il y avait de quoi être confondu
d’étonnement, et les juges de l'art devaient être encore plus
étonnés que les autres.
|
La Harpe
|
1866
Charles Monselet
Le Double Almanach Gourmand |
Ver-Vert slachtoffer van zoetigheid
Les bonbons ont eu leurs victimes. Une des plus fameuses est cet aimable perroquet de
Nevers dont Gresset a raconté la pieuse éducation chez les Visitandines. Ce Vert-Vert
qui, repentant et rentré en grâce, mourut d'une indigestion exquise.
|
Charles Monselet
|
1875
Diderot, Denis
(1713-1784).
Oeuvres
complètes de Diderot, revues sur les éditions originales... Étude
sur Diderot et le mouvement philosophique au XVIIIe siècle,
par J. Assézat [et Maurice Tourneux].
|
Over een verloren
gewaand manuscript van Gresset
Deux ans plus tard,
l'Institut de France s'organisait. Un de ses premiers soins fut de
s'occuper de dresser une sorte de bilan des richesses perdues de la
littérature française. On s'inquiéta, entre autres choses, d'un
chant de Ver-Vert intitulé L’ouvroir, qu'on crut être
entre les mains du prince Henri de Prusse. Ce prince, qui,
après-avoir montré qu'il était bon capitaine, dut se réfugier dans
une demi-obscurité pour ne pas risquer de trop déplaire à Frédéric
II, son frère, occupait noblement ses loisirs en cultivant les
lettres, les arts et les sciences. Il était un des souscripteurs à
la Correspondance de Grimm. Il s'intéressait particulièrement
à Diderot. La lectrice de sa femme, Mme de Prémontval,
dont il sera question dans le roman [Jacques le Fataliste ; HPM],
avait pu lui en parler de visu. Ce n'est pas cependant par
elle, comme l’a cru l'éditeur Brière, qu'il eut communication de
Jacques le Fataliste, puisqu'elle était morte plusieurs années
avant que ce livre fût écrit. Il en possédait une copie au même
titre que la vingtaine d'autres personnes dont parle Mylius.
Seulement, il ne se crut pas obligé à la tenir secrète, et, en
réponse à la demande du chant de Ver-Vert qu'il n'avait pas,
il offrit Jacques le Fataliste; qu'il avait. Il reçut des
remercîments, et on le pria de mettre à exécution cette louable
intention. Il répondit par cette nouvelle lettre :
« J'ai reçu la lettre
que vous m'avez adressée. L'Institut national ne me doit aucune
reconnaissance pour le désir sincère que j'ai eu de lui prouver mon
estime : l'empressement que j'aurais eu de lui envoyer le manuscrit
qu'il désirait, s'il eût été en ma puissance, en est le garant. On
ne peut pas rendre plus de justice aux grandes vues qui l'animent
pour mieux diriger les connaissances de l'humanité.
« Je regrette la perte
que fait la littérature de ne pouvoir jouir des œuvres complètes de
Gresset, cet auteur ayant une réputation si justement méritée. J'ai
fait remettre au citoyen Gaillard, ministre plénipotentiaire de la
République française, le manuscrit de Jacques le Fataliste.
J'espère que l'Institut national en sera bientôt en possession. Je
suis, avec les sentiments qui vous sont dus, votre affectionné,
« Henri.-» |
Zie ook
1775 |
1876
Beknopte
geschiedenis Nieuwe letteren
Dr.
J. van Vloten |
Vernuft
Als
ster in den lossen verhaaltrant in verzen komt de in 1709 geboren
Jean-Baptiste Gresset Voltaire het meest nabij. In zijn bevallig
schertsenden Vert-vert, gelijk in zijn geestige Chartreuse en
elders, toont hij zich als een dichter van het natuurlijkst vernuft...
|
Van Vloten |
1879
Conrad Busken Huet
Het land van
Rubens |
Verkwikkelijk
Voor den
Nederlander, die slechts Nederlander is, zijn aan den naam van
Amiens herinneringen uit den jare 1802 verbonden, die niet tot de
verkwikkelijkste behooren. Levendig moeten wij ons kunnen
voorstellen, dat de vorsten uit het huis van Oranje
geen opgewektheid gevoelen, te Amiens den zomer te gaan doorbrengen.
Toch kan ik naar waarheid getuigen, dat Amiens eene lieve stad is,
en men even weinig moeite heeft, er de schim van den Raadpensionaris
te ontwijken, als de heugenis der Bataafsche Republiek uit den weg
te gaan.
Het zij met allen eerbied gezegd: de verdienste komt niet in de
eerste plaats Sint Maarten toe; al is Amiens de plaats, waar de
legende hem de beminlijke daad laat plegen, welke de
minsten onzer hem in de werkelijkheid gaarne zouden nadoen. Even
weinig aan Peter den Eremiet, wiens bronzen standbeeld de Place
Saint-Michel versiert. Zelfs niet aan den gezelligen Gresset, die
evenals de eerste kruisvaartprediker hier geboren werd, en uit wiens
Vert-Vert men zien kan, hoe sterk, in minder dan achthonderd jaren
na de kruistogten, het ontzag voor de geestelijkheid in Frankrijk
afgenomen was. |
Busken Huet |
188?
Alphonse Allais |
Uit 'Vert-vert'
Pourtant, au retour des vacances du jour de l’an, le pauvre diable entra le matin
à la classe enveloppé dans un pardessus...
Non, mes amis, un pardessus!
La joie que nous éprouvâmes à la vue de ce vêtement tint du délire
épileptiforme.
Et nous ne savions pas ce que nous devions le plus admirer en ce chefd’oeuvre, ou sa forme, ou sa couleur.
Inénarrable, sa forme! Gauchement taillé, godant par ci, tirant par là,
remontant dans le cou. Et les manches! Et les poches! Et les boutons!
Mais ce qui nous mettait le plus en gaîté, c’était encore sa couleur.
Imaginez que, dans une forêt vierge du Brésil, on tue une grande quantité de
perroquets, parmi les plus verts des perroquets du Brésil, et que, de leur
plumage, on tisse une étoffe, vous pourrez vous imaginer la couleur du fameux
pardessus.
Immédiatement, nous baptisâmes notre professeur Vert-Vert, et un spirituel
loustic de la classe poussa un: As-tu déjeuné, ma petite cocotte? des plus
comiques.
Le pauvre Vert-Vert devint plus triste encore que de coutume, et il me sembla
bien que deux larmes lui perlèrent aux yeux.
|
Naar
het complete verhaal van Allais
|
1882
Raoul de Najac
Lettres d'oiseaux |
Een fan van Gresset
Aimable Raoul, nous connaissons un garçon qui raffole des perroquets au point
de les préférer à son prochain.
Quand il se promène, il se dirige machinalement vers le jardin d'Acclimatation,
et s'arrête à la volière des perroquets.
Il ne cesse de relire le poème de Vert-Vert , les trente-cinq contes d'un
perroquet traduits de l'arabe par Marie d'Heures; enfin tous les ouvrages qui
traitent des perroquets.
|
Raoul de Najac
|
188?
Georges Roque,
Claude Gudin
La vie nous en
fait voir de toutes les couleurs |
Alfred Jarry, groen
als Ver-Vert
«Jarry lui-même, un
soir, décide de se peindre entièrement en vert, visage, cou, mains,
poignets, pour voir la stupéfaction des buveurs quand il entrera au
café. Franc Nohain a vent de la plaisanterie. Il prévient en hâte
tous ses amis, tous les clients, tout le personnel. Quand Jarry
arrive, vert, vert, vert, comme le héros de Gresset, vert comme un
perroquet des îles, personne ne bronche.»
C'est Jean Nohain qui
raconte l'anecdote qu'il tenait de Franc Nohain. Comme tu peux voir,
les plasticiens d'Ilotopie qui se sont promenés récemment peints,
nus comme des verts, renouent avec une tradition des poètes de ce
pays. Difficile d'innover !...
Mark Sanders
Idle Idols: Alfred Jarry
From Idler 17, November 1996
In the post-Haussmann Paris of cafes and wide
boulevards, Jarry was provided with a perfect setting for subverting
the spectacle from within by creating an even greater spectacle of
himself as a statement and celebration of the absurd. Arnaud, whose
father Franc-Nohain was a companion of Jarry’s, recalled that one
evening at least, Jarry had a taste of his own medicine. "Alfred
Jarry decided to paint himself entirely green – face, hands, neck,
wrists, in order to witness the amazement of the customers when he
entered the cafe. My father heard of the joke. In haste he informed
all his friends, customers and waiters. When Jarry strolled in,
green, green like a green exotic parrot – no one batted an eyelid.
They went on talking, drinking and reading. After a while, Jarry
quite taken aback, asked my father, ‘Don’t you notice anything?’
‘No, nothing at all. Should I?’ It took Jarry hours to get rid of
the green. It stuck behind his ears for days."
Bron, waarschijnlijk: Arnaud, Noël. Alfred Jarry
d'Ubu
Roi au docteur Faustroll. Paris: La Table Ronde, 1974.
Over deze anekdote schrijft Mathijs van Boxsel aan HPM:
De
anekdote staat inderdaad in Noël Arnaud p.430/431. Jean Nohain is de
zoon van Franc-Nohain. De anekdote is niet opgenomen in de
standaardbiografie van Patrick Besnier. Maar eerdaags verschijnt de
biografie van Alastair Brotchie, en ik zal kijken of hij er melding
van maakt.
Arnaud vermeldt ook dat Baudelaire Jarry hierin voorafging. Ook
Baudelaire schilderde zijn haar groen (zoals heden ten dage Theo
Kley, de Deskundoloog van de Insektensekte, erelid van de NAP zijn
snor groen verft).
Ook Baudelaire was verbijsterd dat iedereen deed of zijn neus
bloedde. Barbey d’Aurevilly deed trouwens goudpoeder in zijn baard.
De dichters verbazen zich erover dat de wereld zich nergens meer
over verbaast. |
Jarry |
1885
The Raven By Edgar
Allan Poe with Literary and historical commentary by John H. Ingram |
Ver-Vert ongeschikt om als
model te dienen voor Poe's The Raven
"I [E.A. Poe - HPM] did not fail to perceive, in short, (...) that
the difficulty lay in the reconciliation of this monotony [i.e. het
herhalen van "Nevermore" - HPM] with the exercise of reason on the
part of the creature repeating the word. Here, then, immediately
arose the idea of a non-reasoning creature capable of speech, and,
very naturally, a parrot in the first instance suggested itself, but
was superseded forthwith by a raven as equally capable of speech,
and infinitely more in keeping with the intended tone."
(...) so for a while, it is possible, he may have deemed the parrot
suitable for his purpose. Gresset's Ver-Vert— that most amusing of
birds!—with whose history he was familiar
, may indeed have been
recalled to mind, but that he would speedily discard all idea of
such a creature as out of all keeping with the tone of his projected
poem is evident. |
Edgar Allan Poe
Zie 1839 |
1889
Champfleury
Henry Monnier Sa Vie, son oeuvre |
Mevrouw Monnier als Ver-Vert
Le répertoire du mari et de la femme était peu nombreux : Madame Gibou, la Famille
improvisée, le Contrebandier pour Henry Monnier, Vert-Vert et quelques pièces de la
Déjazet pour la jeune femme.
|
Champfleury
Henry Monnier
|
1891
Thomas de Quincey
'Anna Louisa', in:
De Quincey's Posthumous Works |
Voss, Pope, Gresset
For your information,
Doctor, it cannot be necessary, but on account of very many readers
it will be so, to say that Voss's 'Luise' has long taken its place
in the literature of Germany as a classical work—in fact, as a gem
or cabinet chef d'oeuvre; nay, almost as their unique
specimen in any national sense of the lighter and less pretending
muse ; less pretending, I mean, as to the pomp or gravity of the
subject, but on that very account more pretending as respects the
minuter graces of its execution. In the comparative estimate of
Germans, the 'Luise' holds a station corresponding to that of our
'Rape of the Lock’ or of Gresset's 'Vert-vert'—corresponding, that
is, in its degree of relative value. |
De Quincey |
1891
Mémoires du Général
Baron de Marbot
, tome I, (Gênes-Auzterlitz-Eylan), 1891 (8e édition) |
Verwend als Ver-Vert
Lorsque, bien des années après, j'ai lu
l'histoire de Vert-Vert vivant au milieu des Visitandines de Nevers,
je me suis écrié: «C'est ainsi que j'étais dans le pensionnat de
Turenne!» Comme lui, j'étais gâté au delà de toute expression par
les maîtresses et par les pensionnaires. Je n'avais qu'à désirer
pour obtenir; rien n'était assez bon ni assez beau pour moi. Ma
santé était redevenue parfaite. J'étais blanc et frais; aussi
c'était à qui m'embrasserait! |
Bijdrage van Jos Swiers
Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot
18 augustus 1782 – 16 november 1854
Marbot |
1893
Armand Silvestre
'Angélus' -
in: Histoires
abracadabrantes |
Een nazaat van Ver-Vert
Bien que les exemples soient rares que des perroquets
se soient reproduits en captivité, il est certain que celui dont il
s'agit en cette histoire avait certainement pour
aïeul ce Vert-Vert dont Gresset a fait un
conte d'ailleurs très inférieur au Lutrin.
Il faisait, en effet, également les délices d'une communauté
occupant, à Grandbourg, près Corbeil, une délicieuse habitation, sur
une des plus aimables rives de la Seine. La maison, perdue dans le
feuillage, n'était pas pleine seulement de nonnains, mais de grandes
jeunes fllles y étaient religieusement instruites, avant d'entrer
dans le monde, portant jusque-là, sinon le voile austère, des robes
de couleurs sombres avec un large ruban sur la poitrine où pendait
une médaille du bienheureux Xavier,
patron de cet ordre innocent. Par vénération pour le fondateur
glorieux, le nom de Xavier avait été l aussi
donné au pieux volatile qui, d'une voix étonnamment souple,
répétait avec une rare perfection tous les discours de sœur
Théophase, supérieure de l'établissement. En bon perroquet
ecclésiastique, il bourdonnait le latin,
semblant secouer des oremus : à son énorme bec, et sa
collerette verte se plissait alors, faisant, par derrière, l'effet
d'une chasuble. Une onction considérable mouillait son œil rond à la
pupille inégale. Car l'expression du regard dilate ou rétrécit
celle-ci chez ces animaux d'une étonnante sensibilité. Il n'était
pas un commandement de la vie disciplinée, qu'il partageait avec ses
maîtresses, qu'il ne fût prêt à répéter, si sœur Théophase avait
une distraction. Il connaissait tout des prescriptions de la maison
et l'heure exacte de chaque prière, comme l'heure du repas, comme
l'heure du sommeil. Aussi jouissait-il d'une considération énorme
dans le menu cloître, considération balançant presque celle de M. le
curé de Soisy-sous-Etiolles, directeur des consciences venues là
pour leur salut et leur édification. Les sœurs raffolaient de Xavier
et les jeunes pensionnaires se disputaient la moindre caresse de l'heureux
oiseau.... |
Dossier: Gresset,
Le Lutrin Vivant - vertaling door Prudens van Duyse
Silvestre
Armand Silvestre |
1895, 17 februari
Francisque Sarcey |
Lezing in theater Odéon voorafgaand
aan opvoering Le Méchant
|
Bron: Le Temps; verslag: Gaston
Deschamps
Sarcey
Volledige
tekst van de lezing (jpg) |
1899
Dr. Jan ten Brink
Robespierre and the
Red Terror |
Robespierre bejubelt Gresset
He [Robespierre] also tried his hand at purely literary work. In
1785 the Academy of Amiens offered a prize for an Éloge de
Jean-Baptist-Louis Gresset, the well-known author of
Vert-Vert.
Gresset (1709—1777) was a very witty and entertaining poet, who
related in his Vert-Vert
(1753) the humorous history of a parrot. Polly, while in a
convent, had learnt all kinds of proper and edifying words and
expressions through the affectionate attention of the nuns, but, on
falling into the hands of some rough sailors, had soon changed her
polished manners and acquired quite a different conversational tone
and vocabulary. On her return to her first residence, the convent,
her former teachers, the nuns, were greatly shocked and extremely
indignant at her degeneration, and punished her with meagre and
scanty food ; but Polly soon improved her manners and her language,
and her pious mistresses again bountifully supplied her with all
kinds of delicacies—of which she died.
The humorous tone of this story—afterwards repeated in his Carême
impromptu and
Le Lutrin
vivant—the witty description of convent life, secured Gresset
many friends, so that he was elected member of the Academie
française, notwithstanding the fact of his having been a Jesuit for
some little time.
Except Robespierre, who obtained for his Éloge de Gresset an
honourable mention, none of the other competitors were successful. |
Ten Brink
Dossier: Gresset,
Le Lutrin Vivant - vertaling door Prudens van Duyse |
1903
Exemplaar uit de
bibliotheek van Fernando Pessoa |
Pessoa's signatuur op de achterzijde van
het titelblad
|
Pessoa's exemplaar van Oeuvres choisies bevindt zich in de
bibliotheek van het Casa Fernando Pessoa in Lissabon - KLIK HIER om
daarheen te gaan en de PDF te downloaden
KLIK HIER voor grotere weergave van de pagina's
Zie de PDF in de digitale bibliotheek
van het Casa Fernando Pessoa voor meer onderstrepingen in de tekst
door Pessoa. De hier getoonde onderstreping is de eerste in het
boek; het is de passage die
Xavier de Maistre als motto opnam in zijn
Voyage autour de ma chambre.
|
1908
Dr Gustave Witkowski
L'Art profane à
l'église (France) |
Een lotgenoot van Gresset: Père Bougeant
A l'apparition du poème badin de
Vert-Vert, une seule personne ne se mit pas du coté des rieurs, ce
fut la supérieure de la Visitation qui, usant et abusant de
l'autorité de son fils, alors ministre, obtint des Jésuites « une
punition exemplaire du scandale que l'auteur avoit causé, par la
publication de cet ouvrage ». Gresset fut envoyé en disgrâce, de
Tours à La Flèche. C'est dans la même ville que le Père Bougeant fut
exilé, pour son Amusement philosophique sur le langage des bêtes
et qu'il mourut de chagrin ; pareil sort eût été réservé au
jeune Gresset, s'il avait été engagé par ses voeux. |
Witkowski
Père
Bougeant |
1954
Ernest Campbell Mossner
The life Of David Hume |
David Hume & Gresset
Whoever Hume's "Jesuit of some parts and
learning" may have been, he most certainly was of a different class
from Père Jean-Baptiste-Louis Gresset. Called from the Jesuit
College at Tours where he had been teaching the humanities, Gresset
in 1735 was temporarily sequestered at La Flèche. Still a scant
twenty-six years old but already a Jesuit for ten years, Gresset had
recently attracted the attention of the public, as well as of men of
letters, by his deliciously naughty verses on the parrot of Nevers,
Vert Vert. The Society of Jesus became disturbed over
Gresset, and Gresset became unhappy in the Society of Jesus. At La
Flèche he soon petitioned for release from his exile, and, after due
time, it was granted him on condition that he resigned from the
order. He was delighted to do so and went to Paris, where he made a
name for himself as a dramatist. Gresset's story could hardly have
failed to reach Humes's ears and it is pleasant to imagine that the
two young men may have met and exchanged badinage. |
Hume |
1954
Vladimir Nabokov
Pnin |
De baantjes van Pnin
"A small job at the Aksakov Institute,
rue Vert-Vert, combined with another at Saul Bagrov's Russian book
shop, rue Gresset, supplied him with a livelihood."
Noot HPM: Gennady Barabtarlo schrijft naar aanleiding van deze
passage (in: Phantom of Fact: a guide to Nabokov's Pnin,
1989): 'Jean Baptiste Louis de Gresset (1709-1777) was the author of
a humorous poem "Vert Vert" (1734), a story of a parrot and two
convents, admired by Pushkin. Nabokov himself did not care much for
either the Russian chronicler or the French rhymester (see Nabokov's
letter 250 to Wilson…)
HPM heeft daarover niets in brief 250
gevonden, wel in brief 146, 2 december 1944, Nabokov aan Wilson: 'I
work a lot. Have financial troubles. Am looking for a good solid
professorship somewhere. Ipse quid audes? Quae circumvolitas agilis
thyma? Have you ever read the "Sea-Serpent" by the zoologist
Ondemann?'
De aantekening hierbij van redacteur
Simon Karlinsky verduidelijkt Nabokovs woordspeling 'Ondemann' als
volgt:
I.e.,
Merman, from French onde, wave, and German Mann, man.
This form of Nabokovian humor is familiar to the readers of his
fiction from such instances as the bantering conversation between
Fyodor's father and Uncle Oleg in Chapter Two of The Gift ("Did
you never see Popovsky's horse stung by Popov's fly," where the
reference is to Przhevalsky's horse, Equus przewalskii, on
whose discoverer's books and travels the character of the father is
partly based). Another similar example occurs in Chapter Two of
Pnin. "A small job at the Aksakov Institute, rue Vert-Vert, combined with another at Saul Bagrov's Russian book shop, rue
Gresset, supplied him with a livelihood." Hère, allusions to Sergei
Aksakov's two books about the Bagrov family (The Family Chronicle
and The Child-hood Years of Bagrov's Grandson, which are also
featured in Ada and provide that novel's subtitle) are
mingled with a popular eighteenth-century novella about the
adventures of an escaped parrot, "Vert-Vert" by Gresset, to suggest
the Franco-Russian ambience of Pnin's émigré existence. (The
Nabokov-Wilson Letters, Simon Karlinsky (ed.), 1979. |
Nabokov |
|
|