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J.B.L. Gresset (Franse
editie 1811)
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M*** -
Latijnse vertaling - 1752
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John Gilbert Cooper -
Engelse vertaling - 1759
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Duitse bewerking (vertaler niet
bekend) - 1760
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Duitse vertaling (vertaler niet
bekend) - Breslau 1772
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Italiaanse vertaling door Francesco
Martinetti - 1776
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Duitse vertaling (vertaler niet
bekend) - 1779
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Poolse vertaling door Tadeusz
Morski - 1779
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Engelse vertaling door Robert
Geddes - 1793
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'An officer of the army' -
Engelse (Amerikaanse) prozabewerking - 1801
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Italiaanse vertaling door L.A.
Vincenzi - 1803
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Engelse vertaling (anoniem) - 1811
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Boheemse vertaling door Kinsky - 1817
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Spaanse vertaling door Vicente
Martinez Colomer - 1818
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George Hardinge - Engelse
vertaling - 1818
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Engelse prozavertaling door Leigh
Hunt -
1825 (1847)
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Nederlandse bewerking door H.
Henken - Rotterdam 184?
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Engelse vertaling door M. Montagu -
1840
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Nederlandse vertaling door Prudens
van Duyse - 1843
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Nederlandse vertaling door Carolus
Perk - 18??
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Engelse vertaling door Robert Snow
- 1850
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Engelse hervertelling door Mathew
Markwell
- 1857
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Richard von Meerheimb - 1888
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Stenografische editie van
Emile Duployé (ca. 1900)
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Illustraties van Jean
Trubert; houtgravures van G. Pilliot; Editions de L'Ibis, 1945
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Ver-Vert vlucht
uit het klooster
1869
Job-Lazare (1834-19..?).
J. Lazare. Roses et chardons, chansons, chansonnettes et
romances.
Job-Lazare is het pseudoniem van Emile Kuhn, die burgemeester en
brouwer was in Chamalières (Puy-de-Dôme)
VERT-VERT
Brisant les barreaux de ma cage,
Du couvent je me suis enfui ;
Novices et nonnes font rage
Pour me retrouver aujourd'hui.
J'entends la voix de la tourière,
Et l'escadron embéguiné,
Ému d'une sainte colère,
Me dire : As-tu bien déjeuné ?
Refrain
Ventrebleu, sacrebleu !
J'en ai bien assez des nonnes :
Toutes ces saintes friponnes
Ne sont pas filles de Dieu;
Plus souvent,
Plus souvent,
Que je retourne au couvent !
2
Je vous connais trop, mes fillettes,
Pour rester plus longtemps chez vous.
Je sais que vos blanches cornettes
Cachent bien des choses dessous.
A quoi songiez-vous, sœur Lucile,
Et que comptiez-vous sur vos doigts
Quand les moineaux, comme une Idylle,
S'ébattaient joyeux sur les toits?
Refrain.
3
On vous cloîtra, ma pauvre Claire,
Pour doter une jeune soeur;
Vous, Judith, votre tendre mère
Est belle encor ; c'est un malheur !
De noble rang, la sœur Alice,
D'un pauvre artiste éprise un jour,
Va sous la bure et le cilice
Expier son fatal amour.
Refrain
4
C'est là qu'on inventa les mouches,
Le fard et la poudre à frimas :
Combien sur leurs rigides couches
Pleurent d'inutiles appas!
C'est là qu'un jour la médisance
Vint au monde entre deux soupirs ;
C'est là que mourut l'Espérance
Sans pouvoir calmer les désirs.
Refrain
Ver-vert werd opgezet - Ver-Vert a été
empaillé - 1838
J.-N. Blondin
Petit manuel de la
pureté du langage
Ver-vert werd opgezet - Ver-Vert a été
empaillé - 1891
Auteur onbekend / inconnu
Une tournée du Conseil de
Révision
Dans la rue Saint-Martin, voici l'ancienne
chapelle du couvent de la Visitation. La façade est italienne, à
sculptures contorsionnées, à moulures tourmentées ; elle date du
dix-septième siècle, en style de la plus pure Renaissance. C'est là
que fut élevé Vert-Vert, le fameux perroquet dont Gresset, à
vingt-quatre ans, régent de rhétorique chez les Jésuites do Nevers,
raconta les aventures dans un poème spirituel et délicat. Ce
badinage fit tant de bruit que Gresset, rappelé, quitta la soutane
et s'enfuit à Paris, où il se maria et devint académicien.
À Nevers donc, chez les Visitandines, vivait
adoré, choyé, le perroquet Vert-Vert :
Il reposait sur la boite aux agnus:
A son réveil, de la fraiche nonnette,
Libre témoin, il voyait la toilette.
(…)
Le plus
joli est que la mère supérieure des Visitandines ne put obtenir de
Gresset l'audition du poème que dans un tête à-tête ; mais, arrivé à
ce passage ; Enfin, avant
de paraître au parloir,
On doit au moins deux coups d’oeil au miroir ; un
bruyant et tumultueux éclat de rire interrompit le poête. Le couvent
tout entier était caché derrière une tenture.
Bertin, alors secrétaire d'Etat, fit exécuter à
Sèvres quatorze tasses à café représentant les épisodes de
Vert- Vert, et les offrit à Gresset.
Vert-Vert fut soigneusement
empaillé; nous avons eu l'occasion de le considérer, il y a
quelques années, chez Mme Manuel, boulevard Victor-Hugo, á Nevers.
Il a été acquis, à la suite de la vente du mobilier de cette dame
décédée, par un de nos amis, M. S..., chez qui on peut le voir.
Een dialoog met Gresset in de
Elysische Velden, door E. Yvert (1878)
Voor
de complete dialoog (jpg) - KLIK HIER
Ver-Vert begraven in de tuin van het
klooster in Nevers - ooggetuigen en een plattegrond
Quoi qu'en ait dit la légende,
Gresset ne résida jamais dans notre ville. Il la connut sans
doute, la traversa en prenant le chemin de Moulins, mais ce fut tout.
Cependant Ver-Vert, et donc Gresset, font désormais partie du
patrimoine nivernais. Même si ce n'est qu'une légende, elle nous
apporte un supplément de poésie. Plusieurs magasins dont une
boutique de livres anciens bien connue des bibliophiles, ont mis son
nom sur leurs enseignes. Nos édiles viennent de créer un sentier de
promenade le long de la Loire en direction de Marzy, baptisé de son
nom. Son image illumine les panneaux explicatifs des paysages, de la
flore et de la faune de Loire, (lui qui n'a certainement jamais vu
que la Seine). François Lechat, ancien élève du lycée et auteur
d'une très érudite histoire des rues de Nevers (72), rapporte qu'une
dame de Nevers m'a affirmé avoir vu, de ses yeux vu, la tombe de
Ver-Vert dans l'enclos de l'ancien monastère des Visitandines qui
fut démoli à partir de 1903 à l'exception de la chapelle baroque
classée monument historique.
À l'appui de cette légende nous pouvons citer un document très
officiel intitulé PLAN extrait de la brochure : LA CASERNE DE NEVERS,
par MM. A. Bouveault & Victor Locquin et qui serait la Copie exacte
d'une partie du plan de la VILLE DE NEVERS Terminé en 1759 (73). Or
sur ce plan figure dans un angle du jardin des Visitandines, un
monument légendé "P" Emplacement du tombeau de Vert-Vert. En 1759 ce
tombeau figurait donc officiellement sur les plans de la ville.
Tout ce quartier a été démoli par le bombardement de 1944.
Dommage que nous ne puissions pas "annexer" son auteur à l'histoire
de notre lycée.
Celui-ci, répondant (74) à des lecteurs de son poème qui lui
demandaient si cette histoire était authentique, leur répondit
plaisamment :
...dès que Vert-Vert est cité
Dans les archives du Parnasse
Quel incrédule aurait l'audace
D'en soupçonner la vérité.
72 François Lechat Nevers pas à
pas, (Prix du Centenaire de l'Aiguillon 1980), Impr. Clerc
Saint-Amand 1988,
p. 302
73 Collection personnelle. Selon une indication imprimée :
L'original de ce plan se trouve au musée du
Château.
74 Voir oeuvres complètes de Gresset
Vert-Vert leeft voort, ook volgens de
Journal de la Haye in 1847, waarin deze 'lezing' verscheen:
Opgezette Vert-Vert vaak verkocht op
veilingen
Bron: Le Petit Journal
12-7-1864
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